Voyage sur les côtes tunisiennes…
De la Tunisie, je n’en connaissais qu’une image trop simpliste. Quoique jolie, celle d’un beau pays, surtout pour les touristes en mal de quiétude, en quête de Vie.
Mais j’ai découvert une Tunisie multiple, colorée, riche de ses femmes et de ses hommes passionnés, cultivés, riche de leurs enfants héritiers d’une terre incroyablement belle. La Tunisie est gardienne d’une richesse infinie celle d’une histoire issue de ses multiples civilisations dont elle en est aujourd’hui plus que jamais, la digne mère.
Je m’en suis allée découvrir ses côtes, après un premier voyage dans son désert mystique pour une première quête déjà intense… Rencontrer la Tunisie dans ce qu’elle regorge de beautés, discrètes, féminines à l’image de ces dunes ocres aux courbes hypnotisantes.
De la pointe du Cap bon à Kerkennah…
J’ai alors découvert ta pointe Nord Est, riche de son agriculture, de ses agrumes, de cet olivier millénaire que les enfants aiment chevaucher. Si l’on écoute silencieusement ses branches et son tronc torturé, ils nous racontent les cueillettes romaines, les invasions espagnoles et ottomanes…
La côte sauvage de Kelibia s’ouvre sur l’Italie non loin, avec ces deux iles à quelques lieux de là. C’est comme si la méditerranée s’offrait en cadeau à la Tunisie du Nord bercée des vents doux venus de l’Est. La lumière comme les eaux turquoises nous transportent à l’époque punique sans aucun doute.
Mais plus au sud dans cette méditerranée berceau des civilisations d’occident et d’orient, j’ai surtout embrasser un archipel tunisien, qui m’était inconnu. Invisible… Sur mes cartes de géographie pourtant familières, je connaissais la Sardaigne, la Sicile, la Corse, mais Kerkennah….?
Rencontre indescriptible avec cet archipel discret, presque vierge d’une beauté que seuls nos sens peuvent apprécier …aucun mot pour décrire les battements de mon cœur quand je pose le pied sur tes terres chaudes, sablées, salées ou, quand, loin de toi Kerkennah, je m’évade en pensant à cette traversée de Sfax à Sidi Youssef pour rejoindre une terre qui me semble familière. Kerkennah La Magnifique transforme mon cœur en papillon aux couleurs de ses eaux cristallines, berçant les herbes de Poséidon au rythme des vagues sur les plages encore préservées de Sfenou.
Que dire de tes eaux foisonnantes, de ces marées incroyables de méditerranée qui ne sont pas enseignées à l’école française ?
A l’image de ses habitants silencieux, discrets, mon oeil perçant s’accroche à ton ciel étoilé tout autant qu’à la flamme du feu dans la nuit.
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